Le Président russe a rencontré ce mercredi des vétérans du siège de Leningrad lors de la Seconde Guerre mondiale. Le 18 janvier 1943, les forces soviétiques brisaient le blocus autour de cette ville, aujourd’hui nommée à nouveau Saint-Pétersbourg.
À cette occasion, Vladimir Poutine a souligné que "la question de la reconnaissance du génocide envers la population civile de l’Union soviétique [était] extrêmement importante".
Ne jamais oublier
Et de faire ressortir que la Russie n’avait jamais rappelé à d'autres pays que des soldats de plusieurs États européens avaient participé au siège de Leningrad. Elle faisait cela pour ne pas détériorer les relations internationales, selon lui. Mais il ne faut jamais oublier ce fait, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les pays qui ont voté contre la résolution de l’Onu condamnant le nazisme forment le front de pression sur la Russie, a indiqué M.Poutine. Pour lui, il s'agit d'une "amnésie historique" de la part de leurs gouvernements.
Une décision forcée
Les bandéristes sont des nazis, ils ont collaboré avec les occupants allemands. Et ceux qui les glorifient aujourd’hui sont des néonazis, affirme le chef d'État. Par conséquent, "tout ce que nous faisons aujourd’hui, y compris l’opération spéciale [en Ukraine], c’est une tentative de mettre fin à la guerre et de défendre notre peuple".
La décision de lancer cette opération spéciale en Ukraine a été difficile, mais nécessaire, a-t-il répété. La Russie a tenté de résoudre le conflit dans le Donbass de manière pacifique, mais c’était impossible car l’adversaire se préparait à la guerre.