Lula, qui a pris ses fonctions dimanche, est attendu dans la ville de Santos, dans le sud-est du pays, pour "rendre hommage à Pelé et en solidarité avec sa famille" à 09H00 locales (12H00 GMT), une heure avant la fin de la veillée funèbre entamée 24 heures plus tôt.
Puis le cortège funéraire traversera Santos et passera notamment devant la maison de la mère de Pelé, Celeste Arantes. Agée de 100 ans mais atteinte de troubles cognitifs, elle n'a pas conscience de la mort de son fils.
La dépouille de Pelé sera ensuite conduite jusqu'à sa dernière demeure, un mausolée spécialement érigé dans un cimetière, pour une cérémonie de rite catholique dans la stricte intimité familiale.
Lundi, des milliers de fans et de dignitaires du football, dont le président de la FIFA Gianni Infantino, se sont recueillis devant le cercueil noir de Pelé installé au centre du stade du FC Santos, le club où il a joué de 1956 à 1974.
"Pelé est éternel. C'est une icône mondiale du football", a déclaré M. Infantino lundi, précisant que l'instance dirigeante du football demanderait à tous les pays membres de baptiser un stade au nom de Pelé.
Antonio Carlos Pereira da Silva, un artiste de 36 ans, a dit être arrivé à minuit pour être parmi les premiers à passer devant le cercueil ouvert recouvert d'un voile de tulle où repose celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de l'histoire, le seul à avoir remporté la Coupe du monde à trois reprises en 1958, 1962 et 1970.
"Si je disais que je n'ai pas pleuré quand il est mort, je mentirais", a-t-il déclaré à l'AFP. "Pelé nous a appris tellement de choses. Pas seulement au Brésil, mais au monde entier".
Les hommages ont afflué du monde entier depuis sa mort, les plus grands noms du football, actuels et anciens, saluant son génie pour le "beau jeu".