Une amibe rarissime dite "mangeuse de cerveau" détectée en Corée du Sud

Identifiée le plus souvent en Thaïlande, en Inde ou aux États-Unis, l’amibe rare dite "mangeuse de cerveau" est parvenue jusqu’en Corée du Sud. Un quinquagénaire est mort suite à l’infection en Thaïlande.
Sputnik
La Corée du Sud a confirmé une première infection à l’amibe appelée "mangeuse de cerveau" pour la destruction du tissu cérébral qu’elle entraîne à la personne atteinte. De son nom scientifique, Naegleria Fowleri a été détecté chez un homme d’une cinquantaine d’années, selon l'Agence coréenne de contrôle et prévention des maladies (KDCA).
Avant de décéder, l'homme avait passé quatre mois en Thaïlande. C’est là-bas qu’il a été infecté. Il est rentré en Corée du Sud le 10 décembre, hospitalisé le lendemain et en est mort mardi dernier.
Il souffrait de maux de tête, de fièvre et de vomissements. Il a développé des troubles de la parole et autres symptômes. La KDCA a appelé la population à la vigilance, mais a qualifié la probabilité de transmission entre les humains de faible.

Propagation

Alors que le premier cas de Naegleria Fowleri dans le monde a été rapporté aux États-Unis en 1937, au total, quelque 400 cas ont été signalés à travers la planète jusqu’à ce jour-là. Les infections ont principalement été détectées aux États-Unis, en Inde et en Thaïlande. En août dernier, Israël a déclaré un décès causé par la "mangeuse de cerveau".
Cette espèce habite dans les eaux douces et la terre humide, et elle peut se développer en fonction de la température et des conditions nutritives. L’infection fait suite à une inhalation de l’amibe qui migre ensuite dans le cerveau.
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