Alger souhaite exporter deux fois plus de gaz l’année prochaine, soit 50 milliards de mètres cubes de plus, a déclaré le 13 décembre le Président Abdelmadjid Tebboune, en visite au stand de la société pétrogazière algérienne Sonatrach, à la Foire internationale d’Alger (FIA).
M.Tebboune a rappelé que l’Algérie produisait actuellement 102 milliards de m3 de gaz, donc une moitié est exportée, et l’autre consommée localement, relate le site algérien TSA.
En janvier dernier, Toufik Hakkar, PDG de Sonatrach, avait fait part d’un investissement de 40 milliards de dollars sur cinq ans pour développer ses capacités de production d’hydrocarbures, notamment le gaz, selon les médias.
Il avait précisé que la production de GNL sans émission de CO2 constituait "l’un des principaux défis de son groupe dans le contexte des mutations internationales en cours".
L’Europe se rue sur le gaz algérien
Certains pays européens manifestent de plus en plus d’intérêt pour le gaz algérien depuis le déclenchement de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, le 24 février. L’Italie, qui est l’un des plus importants acheteurs de gaz algérien, est le premier pays à vouloir une hausse des livraisons.
Les deux pays ont conclu, en avril, un nouvel accord sur la fourniture de 9 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz en 2023-2024.
Alger a également signé avec la Slovénie.
Des discussions sont en cours avec la France, qui veut elle aussi augmenter ses importations de gaz algérien. Des discussions entre Sonatrach et le groupe français Engie ont été entamées lors de la visite du Président français, Emmanuel Macron, en Algérie fin août.