Près d'une cinquantaine de dirigeants africains sont attendus ce 13 décembre à Washington pour un sommet de trois jours.
Les États-Unis se sont engagés dans une offensive de charme pour séduire des partenaires africains parfois réticents et mettent la main au portefeuille, prêts "à consacrer 55 milliards de dollars à l'Afrique sur trois ans", selon la Maison Blanche.
Ces fonds seront en particulier consacrés à la santé et à la réponse au changement climatique, a souligné lundi à la presse le conseiller présidentiel Jake Sullivan. La répartition sera dévoilée dans les jours à venir.
Il a assuré que ces financements, et plus généralement l'engagement américain, ne seraient pas liés à l'attitude des pays africains face à la guerre en Ukraine, alors que nombre d'entre eux ont refusé de condamner ouvertement la Russie.
Le Président américain, qui ne s'est pas encore rendu en Afrique subsaharienne depuis le début de son mandat, doit intervenir mercredi et jeudi devant le sommet.
Il y plaidera en faveur d'un rôle accru pour l'Afrique sur la scène internationale, avec un siège au Conseil de sécurité de l'Onu, et pour que l'Union africaine soit formellement représentée au G20.
Le sommet de Washington intervient dans le sillage d'une nouvelle stratégie "Afrique" dévoilée l'été dernier et annonçant une refonte de la politique des États-Unis en Afrique subsaharienne, pour y contrer la présence chinoise et russe.
Outre les investissements, le changement climatique, la sécurité alimentaire ou encore les relations commerciales et la bonne gouvernance, ainsi que le rôle de la société civile, seront au centre de la rencontre.