Boluarte a juré d'assumer son devoir de présidente, conformément à la Constitution du Pérou. Elle a promis de défendre l'indépendance du pays et d’appliquer sa Constitution et ses lois.
Boluarte, avocate de profession, assumait jusqu’à présent les fonctions de vice-présidente du Pérou.
Plus tôt dans la journée, Castillo avait perpétré ce que la presse locale a qualifié de "coup d'Etat", en annonçant à la télévision la dissolution du Congrès et l’organisation de nouvelles élections.
Cette annonce a été suivie d'une série de démissions de ministres et d'ambassadeurs péruviens auprès d'organisations internationales.
Des institutions constitutionnelles du pays ont également exprimé leur rejet de la décision de dissoudre le Congrès.
Dina Boluarte avait également condamné le coup de force de l'ancien président Pedro Castillo et la violation de l'ordre constitutionnel, affirmant que " la dissolution du Parlement est un coup d'État qui exacerbe la crise politique et institutionnelle que la société péruvienne devra surmonter à travers un strict respect de la loi. "