En réaction aux récentes vidéos montrant l’exécution de prisonniers russes par des militaires ukrainiens, le Kremlin a promis de rendre la justice.
"Sans aucun doute la Russie va rechercher elle-même ceux qui ont commis ce crime. Ils doivent être retrouvés et punis", a déclaré ce 21 novembre le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La Russie fera également tout son possible pour attirer l’attention sur ce fait au niveau mondial, a-t-il indiqué. Le pays sollicitera à cette fin des instances internationales, "si cela peut être utile".
Vidéos choc
À la fin de la semaine dernière, deux vidéos ont été mises en ligne. L’une montre une dizaine de soldats russes désarmés en train de se rendre devant des militaires ukrainiens. La vidéo s'interrompt brutalement au moment où une dernière silhouette surgit de l'abri, lorsque des tirs sont entendus.
La deuxième vidéo montre le même endroit avec 12 corps de soldats au milieu de flaques de sang.
Enquêtes en cours
Le 18 novembre la Défense russe a qualifié les vidéos de "meurtre délibéré et méthodique" avec des balles dans la tête. Les faits se sont déroulés au village de Makeevka dans le Donbass. Le Comité d’enquête russe a été saisi. Moscou a exigé que les organisations internationales condamnent ce massacre et mènent une enquête approfondie à ce sujet, a réagi le ministère russe des Affaires étrangères.
Le 19 novembre, l’Onu a déclaré qu’elle "avait connaissance de ces vidéos et les examinait".Plus tard, l’institution a demandé une enquête complète sur toutes les violations des droits de l’homme signalées pour établir les responsabilités, a noté le porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’Onu auprès de Sputnik.
Le 20 novembre, l’Ukraine a également fait savoir avoir ouvert une enquête pour établir les circonstances exactes de ces mises à mort.