Le Président américain estime que les informations préliminaires ne permettent pas de conclure que le missile tombé en Pologne a été tiré depuis la Russie.
"Il existe des informations préliminaires qui contestent cela", a-t-il déclaré aux journalistes après avoir convoqué d’urgence une réunion des dirigeants du G7 et de l’Otan en Indonésie.
"Il est peu probable à en juger d’après la trajectoire qu'il ait été tiré depuis la Russie, mais nous verrons."
Soutien à Varsovie qui n’a pas de preuve claire
Il a ajouté que les circonstances exactes de ce qui s’était passé seraient établies, après quoi "nous allons déterminer collectivement nos prochaines démarches au fur et à mesure de l’enquête".
Il a fait état d’une "unanimité totale" des participants à la réunion pour soutenir l’enquête de la Pologne sur l’accident.
Le Président polonais Andrzej Duda avait précédemment déclaré que Varsovie n’avait pas de "preuve univoque" sur l’auteur du lancement de ce missile "très probablement de fabrication russe".
Le ministère polonais des Affaires étrangères avait néanmoins convoqué l’ambassadeur russe Sergueï Andreïev pour "des explications détaillées".
Démenti de Moscou
Les forces russes n'ont pas réalisé de frappes sur des cibles proches de la frontière polono-ukrainienne, a fait valoir le ministère russe de la Défense en réaction aux rapports faisant état de la chute de missiles supposément russes en Pologne.
Plus tôt dans la soirée, les médias polonais ont relaté qu’un ou deux missiles étaient tombés près de la ville de Lublin, faisant deux morts. Ces rapports interviennent dans le sillage de nouvelles frappes russes sur le territoire ukrainien.
Les médias polonais avaient annoncé dans la soirée du 15 novembre que deux missiles seraient tombés sur le territoire de la voïvodie de Lublin, près de la frontière ukrainienne, tuant deux personnes.