Dans un communiqué publié par son porte-parole, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres s’est dit préoccupé par l’augmentation de la tension dans la péninsule coréenne et par les risques d’escalade, appelant à privilégier le dialogue et la diplomatie pour désamorcer la crise.
Dans ce cadre, le chef de l’Onu a exprimé sa ferme condamnation du lancement par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un missile balistique à portée intercontinentale, ainsi que des multiples tirs de missiles les deux jours précédents.
Il a appelé Pyongyang à "s’abstenir immédiatement de toute future provocation et à se conformer à ses obligations internationales, en l’encourageant “à reprendre les négociations. Il a demandé à toutes les parties de “faire preuve d’unité et de favoriser un environnement propice au dialogue en vue d’une paix durable et d’une dénucléarisation complète et vérifiable de la péninsule coréenne".
Pour sa part, le sous-secrétaire général des Nations Unies pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique au Département des affaires politiques, Khaled Khiari a déploré devant le Conseil de sécurité “les lancements d’un nombre sans précédent de missiles balistiques et d’autres types de systèmes par la Corée du Nord les 2 et 3 novembre”.