Dans une déclaration à la presse, le ministre a souligné que cette grève s'apparente à "un sabotage économique," déplorant qu'environ 10.000 passagers soient affectés par ce mouvement social.
Il a fait appel à la "bonne volonté des pilotes pour mettre fin à la grève" tout en admettant que leurs revendications "pouvaient se comprendre".
Pour sa part, l'Association des pilotes de Kenya Airlines (KALPA) a indiqué qu'aucun vol de Kenya Airways opéré par ses membres n’a décollé de l'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi depuis 6h00 samedi, soit quinze appareils.
Dans un communiqué publié samedi, le secrétaire général de KALPA a fait savoir que "la grève est pleinement en vigueur".
Les pilotes revendiquent notamment le rétablissement des contributions à un fonds de prévoyance et le versement des salaires pendant la pandémie du Covid.
De son côté, Kenya Airways a indiqué que ce mouvement social allait compromettre la reprise de la compagnie, assurant que les demandes des pilotes ne méritaient pas une grève.
Détenue par l'Etat kényan et la compagnie néerlandaise KLM, Kenya Airways est l'un des plus importants transporteurs aériens d'Afrique avec de nombreuses liaisons avec l'Europe et l'Asie. Elle transporte plus de 4 millions de passagers vers 42 destinations chaque année