Des chercheurs reconstituent le visage d’un "vampire" du XIXe siècle – photo

Grâce à l’analyse d’ADN et aux hautes technologies, il est désormais possible d’avoir une idée de l’apparence physique d’un fermier qui vivait aux États-Unis au XIXe siècle et qui était suspecté d’être vampire.
Sputnik
Nouveau volet de cette histoire qui date des années 1990. Des scientifiques ont réussi à reconstituer l’image d’un fermier mort il y a 200 ans, considéré comme un "vampire" par ses contemporains, écrit le New York Post.
On peut voir qu’il avait la peau claire, les yeux bruns ou noisette, les cheveux bruns ou noirs et quelques taches de rousseur. Cette image a été obtenue grâce aux nouvelles technologies et à l’analyse de son ADN.
Les chercheurs avaient précédemment établi que cet individu, John Barber, qui habitait dans le Connecticut, aux États-Unis, était décédé d’une tuberculose à l’âge de 55 ans. Ils ont découvert cette infection pulmonaire après avoir analysé ses côtes.
Outre des effets désastreux pour les poumons, cette maladie en produit aussi sur l’apparence physique. La peau des malades passe au jaune pâle, leurs yeux deviennent rouges et enflés et ils ont parfois des taches de sang autour de la bouche à cause de la toux. C’est probablement à cause de ces transformations que le fermier américain a été soupçonné d’être un suceur de sang.

Enterrement des "vampires"

En effet, les restes du défunt ont été retrouvés dans une position spécifique utilisée à l’époque pour enterrer des vampires potentiels.
Son crâne avait été détaché et placé sur son torse ouvert, alors que ses fémurs avaient aussi été détachés pour être installés sur sa poitrine en formant une croix, relatait encore en 2019 au Washington Post un anthropologue et archéologue qui a étudié cette mystérieuse tombe.
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