Un navire spécialement équipé, affrété par l’opérateur Nord Stream AG, est arrivé sur un des sites où les gazoducs ont été endommagés, comme l’indique le 27 octobre le service de presse de la société dans un communiqué. Le but est de procéder à une nouvelle inspection.
"Après les travaux d’étalonnage, les spécialistes seront prêts dans la journée à commencer à surveiller la section endommagée", a noté la source.
L’investigation du site dans "la zone économique exclusive de la Suède" devrait prendre de trois à cinq jours.
L'opérateur du Nord Stream continue d'attendre l'autorisation des autorités danoises pour évaluer les dégâts dans ses eaux.
La veille, le 26 octobre, la Défense suédoise avait annoncé procéder à une inspection des gazoducs de sa propre initiative. Ainsi, deux dragueurs de mines de la Marine de la Suède ont été déployés.
Premières images de l’accident
Mi-septembre, un média suédois a partagé de premières images, prises par un drone, qui montraient les dégradations considérables sur les Nord Stream.
Sabotage des pipelines
Plusieurs actes de sabotage se sont produits le 26 septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, se trouvant dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark, en mer Baltique.
Une conduite du Nord Stream 2 et deux conduites du Nord Stream 1 ont été touchées. Les dégâts ont provoqué une fuite massive de gaz.
Le 10 octobre, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n'était pas autorisée à enquêter sur les causes des explosions. Cependant, il a souligné que Moscou connaissait bien "les bénéficiaires de ce crime".
Selon les informations relatées par le journal télévisé Tagesshau, les enquêteurs allemands ont découvert un trou de huit mètres de diamètre sur une des conduites des pipelines. D’après eux, de tels dommages n'ont pu être provoqués que par une puissante explosion.