Selon le ministère public, les faits se sont déroulés "vers 04h30 dans la nuit de samedi à dimanche".
"Les trois colis ont été appréhendés: ils contenaient quatre téléphones, des câbles de chargeurs USB et deux savonnettes s'apparentant à du cannabis", a précisé le parquet.
"Tandis que la délinquance ne cesse d'évoluer techniquement, les administrations telles que les forces de sécurité publique doivent pouvoir adapter leurs moyens afin de faire face àces nouveaux fléaux", a réagi dans un communiqué le syndicat FO Justice, réclamant "la mise en place d'un pistolet anti-drone au sein des établissements pénitentiaires".
La prison de Fresnes, construite à la fin du XIXe siècle, possède un dispositif anti-drone et un appareil de brouillage, a rappelé le syndicat.
Pas le premier incident de ce genre
Une enquête a été ouverte, notamment pour "engagement ou maintien par le télé-pilote d'un aéronef circulant sans personne à bord au-dessus d'une zone interdite". Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA).
En 2018, une enquête avait été ouverte après deux drones avaient survolé la prison de Fresnes, une des plus grandes de France.
En juillet, un homme de 19 ans a été condamné à 20 mois de prison ferme pour avoir livré des téléphones et des accessoires téléphoniques, du cannabis ou encore des produits cosmétiques par drone plusieurs semaines durant à la maison d'arrêt de Sequedin, près de Lille.