Le militantisme LGBT ne fait pas toujours recette au cinéma. Aux États-Unis, Bros est sorti dans les salles obscures le 30 septembre. Ce long-métrage a pour particularité d’avoir un casting entièrement LBGT. Bien qu’encensé par la critique, il n’a récolté que 5 millions de dollars depuis le début de sa sortie malgré une grosse campagne de promotion.
Doté d’un budget de 22 millions de dollars, ce flop a pour effet d’agacer Billy Eichner, le scénariste. Il a justifié dans un tweet ce camouflet par le manque d’ouverture d’esprit du public hétérosexuel.
"Malheureusement, c’est le monde dans lequel nous vivons. Même avec d’élogieuses critiques (…), le public hétérosexuel, surtout dans certaines parties du pays, n’est simplement pas venu voir Bros", a déclaré M.Eichner
Il a ensuite surenchéri dans un autre post en déclarant que tous ceux qui ne sont pas des homophobes cinglés devraient aller voir ce film.
De nombreux internautes lui ont pourtant répondu que traiter d’homophobes ceux qui n'étaient pas allés au cinéma ne semblait pas être une bonne stratégie.
La propagande LGBT dans le viseur
En Europe, certains pays ont emboîté le pas à la Russie qui avait interdit la propagande LGBT aux mineurs en 2013. En juin 2021, la Hongrie a banni la "représentation" de l’homosexualité bannie des écoles et des médias, et en mars dernier, la Pologne a voté une loi qui interdit la promotion LGBT dans les écoles. En plus, une loi similaire a été récemment adoptée en Roumanie.