Dans une résolution adoptée à l’unanimité, l’instance exécutive de l’Onu a autorité, pendant une nouvelle période d’un an, les États membres concernés à inspecter les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, "s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye".
Selon la résolution, les États membres concernés sont ceux qui sont "engagés dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux”.
Ils sont autorisés à utiliser tous les moyens “dictés par les circonstances spécifiques” pour lutter contre les trafiquants de migrants et d’êtres humains, “dans le strict respect du droit international et des droits de l’homme”, ont indiqué les Quinze membres du Conseil de sécurité.