A Paris, gaz lacrymogènes pour empêcher des manifestants d'arriver à l'ambassade d'Iran

Une marche contre la répression des manifestations en Iran s'est tenue ce dimanche à Paris. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher les manifestants d'atteindre l'ambassade iranienne.
Sputnik
La police française a utilisé ce dimanche 25 septembre des gaz lacrymogènes pour empêcher des milliers de personnes défilant à Paris d'atteindre l'ambassade de la République islamique d’Iran.
Parti de la place du Trocadéro, le cortège parisien s'est dirigé vers l'ambassade d'Iran au son de slogans tels que "femme, vie, liberté!", en écho à ceux des manifestants en Iran, ou encore "France, ça suffit le silence".
Les participants reprochaient notamment au Président français Emmanuel Macron d'avoir serré la main de son homologue iranien Ebrahim Raïssi lors de leur rencontre le 20 septembre en marge de l'assemblée générale des Nations unies à New York. Une recontre durant laquelle avait été discuté une relance de l'accord international sur le programme nucléaire de Téhéran.
La préfecture de police de Paris a fait état de "4.000 personnes" rassemblées place d'Iéna. Une personne a été interpellée pour "outrage et rébellion", a ajouté la préfecture. Un policier a été légèrement blessé.

Manifestation à Londres

Cette manifestation, la deuxième consécutive à Paris en deux jours, visait également à dénoncer dénoncer la mort en détention de Mahsa Amini, 22 ans, arrêtée à Téhéran le 13 septembre par la police des mœurs pour "port de vêtements inappropriés".
À Londres, un rassemblement tendu a également eu lieu près de l'ambassade d'Iran.
"Des manifestants ont tenté de franchir les barrages de police et jeté des projectiles sur les agents", a annoncé dans un communiqué la police britannique, qui a fait état de cinq arrestations.
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