Dans une déclaration, le Parti socialiste a estimé que le nouveau décret-loi électoral, promulgué en prévision des prochaines législatives, conduit à un affaiblissement du rôle du parlement et rend les députés "sans identité politique".
Ainsi, cette formation politique a opté pour le boycott malgré sa conviction que "les élections demeurent un outil fondamental pour opérer des changements dans la vie politique et par la même, garantir la passation pacifique du pouvoir".
Le nouveau décret-loi électoral en Tunisie a provoqué une vive polémique parmi la classe politique, qui critique une législation marginalisant le rôle des partis et au détriment de la liberté de candidature.
Plusieurs formations politiques ont annoncé leur boycott des élections, à l’instar du Front de salut national, du Parti travailliste, du Parti républicain, du Courant démocratique, d'al-Qotb et d'Ettakol.