Le Royaume-Uni a développé un projet d’aide pour la République du Congo et le Zimbabwe, qui encouragera les habitants des zones rurales à manger des insectes riches en vitamines et minéraux, selon le Guardian.
Une nouvelle qui arrive dans une période où, malgré l’accord sur les céréales, les pays en développement exposés à la famine ne reçoivent qu’une faible partie de ces produits, qui sont en grande partie destinés aux pays de l’UE.
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En outre, Vladimir Poutine déplore que les pays de l’Union européenne aient laissé sans réponse la proposition de la Russie de transférer gratuitement 300.000 tonnes d'engrais aux pays en développement, alors que ces engrais russes restent accumulés dans des ports maritimes de l'Union européenne. Cette initiative a été exprimée par le Président russe la semaine dernière.
"Lors d’un événement, nous avons entendu dire que de tels projets [de cultiver des insectes comestibles] sont également soutenus par la Banque mondiale, le coût élevé des engrais étant cité. Il est peu probable qu'une approche aussi cynique résolve le problème", a déclaré le 17 septembre Vassili Nebenzia, le représentant permanent de la Russie, lors du Conseil de sécurité de l’Onu.
En outre, le diplomate a estimé que les affirmations des autorités américaines et européennes selon lesquelles les sanctions antirusses n'affectent pas l'exportation de nourriture et d'engrais depuis la Russie relèvent du mensonge.
Il a rappelé que les sanctions ne permettaient pas à Moscou de transférer en toute sécurité des contributions au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.
En quoi consiste le projet britannique?
Dans le détail, face au manque de terres pour l'élevage au Congo, les Britanniques veulent contribuer à l’élevage du charançon du palmier, des termites et des grillons. Au Zimbabwe, un projet vise l’utilisation de vers mopanes dans les céréales. Les responsables disent que ces vers contiennent des vitamines et des minéraux importants pour le corps humain.
L'élevage d'insectes serait un énorme avantage pour les locaux, car ils n'ont pas les moyens d'acheter des produits importés, estime le chef du projet, le Dr Alberto Fiore, professeur de chimie et de technologie alimentaires à l'Université d'Abertay à Dundee.
Les deux projets d'aide ont été financés par UK Research and Innovation (UKRI), un organisme indépendant du Département des affaires, de l'énergie et de la stratégie industrielle.