L’UNICEF tire la sonnette d’alarme sur la situation de l’éducation à Madagascar

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a tiré, lundi, la sonnette d’alarme sur la situation de l’éducation à Madagascar qui enregistre de faibles taux d’apprentissage et de fréquentation des établissements scolaires.
Sputnik
"Seulement 76 % des enfants malgaches fréquentent l’école primaire, alors que 56 % d’entre eux passent au niveau supérieur", a souligné l’organisme onusien en marge du Sommet de la transformation de l’éducation qui se tient du 16 au 19 septembre à New-York.
L’UNICEF a de même mis en garde que seulement 15% des enfants fréquentent les classes préscolaires, 13 % accèdent à l’enseignement secondaire, alors que le taux d’accès aux établissements d’enseignement supérieur est encore plus faible.
Par ailleurs, le Fonds s’est dit préoccupé par la faiblesse des niveaux d’apprentissage et d’acquisition des compétences chez les élèves. "Parmi les enfants âgés de 7 à 14 ans qui fréquentent l’école, seuls 7% ont des compétences de base en mathématiques et 23% en lecture", a-t-il averti.
Il a noté également qu’"environ 70 % des enseignants à Madagascar sont payés par les parents et la communauté, traduisant un manque de compétences pédagogiques qui a un impact direct sur la qualité de l’éducation et de l’apprentissage".
L’UNICEF a, en outre, signalé que "la fermeture prolongée des établissements scolaires et le manque d’accès à un apprentissage de qualité durant la pandémie de Covid-19 ont exacerbé la crise de l’apprentissage préexistante".
Selon l’ONU, le Sommet sur la transformation de l'éducation est organisé en réponse à une crise mondiale de l'éducation, dont les effets sont lents et invisibles, mais n’en sont pas moins dévastateurs pour l'avenir des enfants et des jeunes du monde entier.
Le Sommet offre une occasion d’attribuer la priorité à l’éducation dans l'agenda politique mondial et de mobiliser l'action, l'ambition, la solidarité et les solutions nécessaires pour compenser les pertes d'apprentissage liées à la pandémie de la Covid-19, a relevé la même source.
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