Deux refugiées ukrainiennes agressées par leur compatriote en France

Roquebrune-Cap-Martin, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, image d'illustration
Réfugiées en France, deux Ukrainiennes ont été agressées par leur compatriote et non pas par un Russe, comme elles l’affirmaient avant l’enquête, rapporte 20Minutes.
Sputnik
Deux réfugiées venant d’Ukraine, mère et fille, ont été attaquées le 11 septembre par un inconnu, dans une commune française de Roquebrune-Cap-Martin près du Monaco, alors qu’elles se promenaient au bord de la mer, tout en écoutant de la musique ukrainienne.
Au micro de Nice-Matin, les victimes ont assuré que leur assaillant parlait la langue de Tolstoï et était Russe.
Cependant, la police française a, deux jours plus tard, interpellé un suspect de nationalité ukrainienne. Celui-ci a "reconnu les violences en les minimisant", écrit le quotidien.
Il encourt jusqu’à trois années d’emprisonnement et 45,000 euros d’amende pour des faits de "violence suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours commise en raison de la race, de l’ethnie, ou de la religion", précise le média.

Kiev réagit

Au lendemain des faits, la diplomatie ukrainienne a fustigé l’incident, qu’elle a qualifié d’"ignoble", pour appeler à la sanction du ou des agresseurs.
"Les agresseurs doivent être punis", a averti, lundi soir Oleg Nikolenko, le porte-parole. "Nos diplomates interagissent avec la police française pour enquêter rapidement sur cette attaque", a-t-il indiqué.
Pour l’heure, aucune autre réaction de Kiev n’a été rapportée après la révélation de la nationalité de l’assaillant.
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