Samedi 10 septembre, un Airbus A319-111 de la compagnie aérienne à bas prix espagnole Volotea parti d’Ajaccio s’est posé à son aéroport de destination, Brest-Guipavas, avec 18 minutes de retard. En cause: une erreur du pilote, laquelle n’a heureusement eu aucune conséquence, relate Le Télégramme.
Le pilote a confondu deux aéroports: celui de Brest et la base aéronavale de Landivisiau, située à 25 kilomètres.
D’après le quotidien, le pilote a entamé sa descente vers la base lorsqu’il s’est rendu compte lui-même de son erreur, sans que les équipes de la base n’aient à intervenir.
Il a remis les gaz alors qu’il se trouvait à une altitude de 1.300 pieds (environ 400 mètres) pour faire demi-tour et reprendre la direction de Guipavas.
Un "non-événement", selon la préfecture
Selon la préfecture maritime de l’Atlantique, l’erreur est probablement due au fait que les deux pistes se trouvent sur "le même alignement" à une dizaine de milles nautiques de distance.
La préfecture a qualifié ce fait divers de "non-événement", car le pilote "s’en est rendu compte tout seul sans tenter de se poser".
Ce genre d’incident est assez rare, néanmoins d’autres arrivent de temps en temps. La compagnie aérienne italienne ITA Airways a récemment licencié un pilote pour une conduite inappropriée à son poste.
Le 30 avril, un de ses avions a effectué une liaison entre New York et Rome. Lorsqu’ils sont entrés dans l’espace aérien français, le pilote et le co-pilote se sont endormis simultanément pour une dizaine de minutes et n’ont pas répondu aux aiguilleurs du ciel français. L’alerte terroriste a été déclenchée et des chasseurs ont décollé pour intercepter l’avion.
En novembre 2018, un pilote australien de la compagnie aérienne Vortex Air s’est endormi aux commandes de son Piper PA-31 Navajo et a raté l’atterrissage de 46 kilomètres.