Moscou ne rejette pas la possibilité de pourparlers, mais si le processus s'éternise, il sera plus difficile de trouver un terrain d'entente, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une émission sur la chaîne de télévision Rossiya 1.
"Ceux qui refusent doivent comprendre que plus ils font traîner le processus, plus il sera difficile de négocier", a-t-il souligné.
Selon lui, Moscou sait comment atteindre ses objectifs.
Le ministre a ajouté que Kiev avait posé comme condition le retrait des troupes russes.
"Et ensuite, lorsque la Russie se retirera des terres ukrainiennes, ils seront prêts à discuter, en nous imposant leurs conditions. Ils sont activement soutenus dans cette démarche, voire même complaisamment soutenus par Londres, Washington, Bruxelles. Si tel est leur choix, alors nous savons comment atteindre les objectifs fixés par le Président russe dans l’opération militaire spéciale", a-t-il conclu.
Interruption des pourparlers
L'Ukraine a quitté la table des négociations avec la Russie en mai. Mykhaylo Podolyak, conseiller du chef du bureau présidentiel ukrainien, a avancé que l'Ukraine ne reviendrait "que lorsque la Russie aura compris qu'elle ne peut plus faire la guerre".
Pour sa part, le Kremlin a déclaré qu'il était prêt à organiser des pourparlers de paix avec Kiev. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a précisé que cela ne se produirait que s'ils discutaient du respect des conditions fixées par la Russie.