Mme Borne a préconisé la mise en berne des drapeaux en France au lendemain de l’annonce de la mort d’Elizabeth II. La mesure avait été initialement proposée par Emmanuel Macron.
La demande n’a pas été bien accueillie par tous les édiles.
Patrick Proisy, maire de Faches-Thumesnil, une commune du Nord, s’est montré réfractaire. Il a expliqué via Twitter son refus d’appliquer "l’ordre de Mme la Première ministre de mettre en berne les drapeaux sur" sa commune.
"Est-ce fait pour tous les chefs d’État qui décèdent? Notre République fait-elle de la préférence pour une monarque, cheffe d’une Église?", s’est-il interrogé.
"…mais le fait-on pour tous? Non. Rien pour Gorbatchev, prix Nobel de la paix", a-t-il détaillé dans un autre tweet.
Le maire de Bourges fait de même
Le maire de Bourges, Yann Galut s’est également opposé à la mise en berne des drapeaux.
"Je respecte la douleur de nos amis anglais mais je ne mettrai pas les drapeaux français sur le fronton des bâtiments municipaux de la ville de Bourges demandée par Élisabeth Borne, cette demande me paraît incroyable", a-t-il tweeté.
En signe de recueillement, la présidence a placé un drapeau britannique sur le perron de l’Élysée jeudi soir et mettra, à nouveau, les drapeaux en berne lundi 19, le jour des funérailles de cette "grande amie de la France".
La dernière fois l’étendard national avait été mis en berne à l’occasion de la mort de Valéry Giscard d’Estaing.