Combats à Bagdad: l'Algérie exprime sa "profonde préoccupation"

Les combats entre partisans de forces rivales ont repris mardi à Bagdad, où 23 partisans du leader chiite Moqtada Sadr ont été tués par balles depuis lundi, selon un nouveau bilan fourni par une source médicale. La veille, l'Égypte et l'Algérie ont mis en garde contre les développements dangereux que connaît l'Irak.
Sputnik
Au moins 380 personnes ont été blessées dans les violences dans la Zone Verte, un périmètre ultra-sécurisé, selon cette source. Après une nuit calme, les combats entre les partisans de Moqtada Sadr, d'un côté, et l'armée de l'autre, ont repris de plus belle mardi matin.
Les tirs d'armes automatiques et de roquettes RPG résonnaient dans tout Bagdad en provenance de la Zone Verte, a constaté l'AFP.

Alger se dit préoccupé

L'Algérie a exprimé lundi sa "profonde préoccupation" quant à l'évolution de la situation en Irak et appelé "l'ensemble des parties à faire prévaloir le dialogue et l'intérêt suprême du pays pour préserver les vies et les biens".

"Partant de ses relations historiques de fraternité, de coopération et de solidarité avec la République d'Irak, l'Algérie suit avec une profonde préoccupation le développement de la situation dans ce pays frère, dans le contexte de l'évolution de la crise politique et les dangereuses manifestations de violence qui ont suivi récemment", selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

L’Égypte prône le dialogue

Le 29 août dans la soirée, le Président égyptien s’est entretenu par téléphone avec son homologue irakien et a exprimé son espoir que la crise soit surmontée par la voie du dialogue.
"J'appelle toutes les parties irakiennes à donner la priorité à l'intérêt suprême de l'Irak afin de surmonter la crise politique par le dialogue afin d’assurer la stabilité et la prospérité pour tous les Irakiens", a déclaré Abdel Fattah al-Sissi.
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