Le groupe Engie a annoncé ce mardi 30 août que Gazprom l’a prévenu que ses livraisons de gaz lui seraient réduites, selon un communiqué relayé par l’AFP.
Ces mesures supplémentaires et immédiates sont prises "en raison d’un désaccord entre les parties sur l’application de contrats".
De plus, la société française a noté que les livraisons de gaz russe avaient déjà "considérablement diminué" depuis le début du conflit en Ukraine. Selon elle, celles-ci sont passées récemment à seulement 1,5 TWh par mois, tandis que les approvisionnements "totaux annuels en Europe [sont] supérieurs à 400 TWh".
Citée par le média, Engie souligne également avoir déjà mis en place des mesures pour pouvoir fournir ses clients et pour ses propres besoins même en cas d’interruption des flux par le russe Gazprom.
Fin juillet, le groupe français avait évoqué une part de gaz russe dans ses approvisionnements de l’ordre de 4%.
Crise de l’énergie
De son côté, invité ce 30 août sur Franceinfo, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a assuré que l’objectif de 100% de stocks de gaz serait atteint "d’ici à la fin de l’été".
Cependant, il a averti que cela ne signifiait pas que la France aurait "suffisamment de gaz pour passer l’hiver si les Russes le coupaient et si on en consommait beaucoup".