La variole du singe continue de faire parler d’elle, alors qu’un cas de co-infection à la maladie, au Covid-19 et au VIH vient d’être repéré en Italie, rapporte le Journal of Infection. Le sujet contaminé est un homme de 36 ans, qui a admis avoir eu des relations sexuelles non protégées avec d’autres hommes.
Sa triple infection a été découverte alors qu’il revenait d’Espagne. Fiévreux, le patient s’est rendu à l’hôpital, où des médecins ont demandé des tests aux trois virus en regard de ses symptômes et des lésions sur sa peau.
Les trois examens sont revenus positifs, alors que le trentenaire avait pourtant été testé négatif au sida un an auparavant.
Pour l’heure, les scientifiques ne savent pas si la somme de ces infections aggrave la condition du patient, mais appellent à la vigilance autour des patients à haut risque.
Un cas similaire décède au Mexique
Au Mexique, un patient dans une situation semblable est pour sa part décédé. Il est mort sous l’effet conjugué d’un choc septique, d'une pneumonie acquise et d'une infection au VIH. Il présentait de surcroît des lésions compatibles avec la variole du singe.
Les spécialistes cherchent à savoir si la mort est réellement attribuable à l'infection par la variole du singe, ce qui en ferait le premier décès associé à cette cause dans le pays.
Courante en Afrique, la variole du singe a fait une incursion sur le continent européen en mai. En France, près de 3.500 cas ont été recensés depuis le début de l’épidémie, selon Santé publique France. La majorité en Île-de-France.
Le virus touche en immense majorité les hommes, en particulier ceux ayant des relations homosexuelles.