Donbass. Opération russe

Moscou montre les mines antipersonnel utilisées par Kiev au Conseil de sécurité de l’Onu – vidéo

Le représentant de la Russie à l’Onu a présenté au Conseil de sécurité une mine antipersonnel pareille à celles que l’armée ukrainienne emploie contre les civils dans le Donbass.
Sputnik
Les mines FPM-1 Lepestok que les forces ukrainiennes dispersent dans le Donbass montrent "la véritable attitude de Kiev envers les habitants de l’est et du sud-est" du pays, a déclaré ce mercredi 24 août Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu, présentant une mine d’entraînement FPM-1 lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
"Les forces armées ukrainiennes en dispersent par centaines dans le Donbass, dans les régions libérées par l’armée russe et même sur le territoire russe […]. Elles visent les civils. Les mines Lepestok sont une preuve réelle du caractère sadique et sans foi ni loi du régime de Kiev", a indiqué le diplomate.
Gisant au sol et dans l’herbe dans les zones habitées, dans les rues et les parcs, ces petites mines sont difficiles à repérer. Quand un enfant découvre une telle mine, il peut croire que c’est un jouet et la prendre dans ses mains ce qui fait exploser l’engin. Au total, 47 personnes ont été touchées par ces mines en République populaire de Donetsk, a-t-il expliqué.
"Nous appelons à condamner le régime de Kiev pour l’utilisation de ces méthodes inhumaines."

Kiev viole la Convention d’Ottawa

La représentation permanente de la Russie auprès de l’Onu avait précédemment diffusé une lettre adressée au Conseil de sécurité sur l’emploi par Kiev de mines Lepestok contre les civils dans le Donbass. Elle a également envoyé ce courrier au secrétaire général de l’Onu.
En utilisant les mines Lepestok, l’Ukraine viole la Convention d’Ottawa qui interdit l’utilisation, le stockage et la production des mines antipersonnel. Un accord que Kiev a ratifié en 2005.
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