Donbass. Opération russe

Des images de mines antipersonnel ukrainiennes collées devant plusieurs ambassades à Moscou - photos

Une action de protestation insolite contre l’emploi de mines antipersonnel par l’Ukraine a été organisée devant les ambassades de France et des États-Unis à Moscou. De nombreux stickers en forme de mine antipersonnel ont été collés sur le trottoir près des missions diplomatiques.
Sputnik
Des stickers avec des images grandeur nature des mines antipersonnel PFM-1 Lepestok ("Pétale") ont été collés ce mercredi 23 août devant les entrées des ambassades de France et des États-Unis dans la capitale russe.
Des autocollants aves l’image de "mines papillons" apparus sur le sol devant les ambassades des États-Unis et de France à Moscou, 24 août 2022
On peut les voir sur le trottoir et les blocs de béton près de l’ambassade américaine, ainsi que devant l’ambassade de France et devant la maison Igoumnov, l’hôtel particulier du XIXe siècle qui abrite la résidence de l’ambassadeur français.
Des autocollants aves l’image de "mines papillons" apparus sur le sol devant les ambassades des États-Unis et de France à Moscou, 24 août 2022
Les autocollants contiennent l’inscription: "L’Ukraine utilise toujours des "Pétales" contre les civils" et un code QR permettant de retrouver en ligne le site Petalsinblood.com ("pétales couvertes de sang"). Disponible en russe et en anglais, ce site Web fournit des détails sur les mines Lepestok et publie des photos de civils mutilés par elles.
Des autocollants aves l’image de "mines papillons" apparus sur le sol devant les ambassades des États-Unis et de France à Moscou, 24 août 2022
Le site rappelle que l’armée ukrainienne viole le protocole II de la Convention de Genève, la Convention d’Ottawa et la Convention sur les munitions à cassettes en dispersant les mines antipersonnel dans les villes.

Pétales meurtriers

La mine PFM-1 Lepestok, de conception soviétique, est un engin terrestre qu’on peut disperser à partir de mortiers, d’avions ou d’hélicoptères. Elle ressemble fortement à la mine américaine BLU-43/B Dragontooth.
Le système explose quand une personne marche dessus. Sa petite taille et sa forme de papillon ont l’air trompeur pour les civils qui ne les considèrent pas comme des objets dangereux. Un adulte risque alors de perdre ses jambes, alors que pour un enfant, cela signifie être tué sur place.
Les mines Lepestok font de nombreux blessés dans les républiques du Donbass. La représentation de la République populaire de Donetsk a récemment annoncé qu’une personne avait été tuée et cinquantaine d’autres dont deux enfants blessées à cause de ces engins explosifs.
L’Ukraine a ratifié la Convention d’Ottawa interdisant l’utilisation des mines antipersonnel en 2005. Kiev viole ainsi ses engagements internationaux en larguant ces armements.
La représentation de la Russie auprès de l’Onu a récemment informé les membres du Conseil de sécurité de l’utilisation par Kiev des mines PFM-1 contre les civils dans le Donbass.
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