Le renforcement de la sécurité énergétique des pays africains, l'approvisionnement du continent en "ressources énergétiques de haute qualité", la croissancedes échanges commerciaux, tels sont les vecteurs en matière de partenariat énergétique entre la Russie et les pays africains, évoqués au cours d’une rencontre entre Pavel Sorokine, premier vice-ministre russe de l’Énergie, et Nj Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (AEC), qui a eu lieu le 22 août à Moscou.
"Nous sommes prêts à développer davantage de projets communs, grâce auxquels il est possible d'augmenter considérablement l'approvisionnement en ressources des marchés locaux, de contribuer à renforcer de manière générale la sécurité économique de nos pays amis", a assuré Pavel Sorokine, selon le communiqué du ministère russe.
Comment réduire la pauvreté énergétique en Afrique
Le président de l’AEC a fait état de la position énergétique fragile des pays africains, bien que le continent soit doté d’un fort potentiel en hydrocarbures.
"Notre coopération est très importante en ce moment, dans une période difficile pour l'économie mondiale. L'Afrique souffre toujours de pénuries énergétiques. Je crois que le développement des projets existants et l'analyse de nouveaux projets prometteurs peuvent finalement profiter aux pays de notre continent", a-t-il commenté.
Il a également évoqué l’importance de projets d'investissement et d’un partenariat multilatéral.
La Russie "peut contribuer à stimuler l'investissement et le savoir-faire" en Afrique pour que "le continent bénéficie de ses richesses en ressources naturelles", a également déclaré Nj Ayuk selon le communiqué de l'Organisation de la presse africaine (APO). Selon des estimations, le continent a plus de 125 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole brut et 12.900 milliards de mètres cubes de gaz naturel.