Un an après la reprise du pouvoir par les Talibans* et la fuite du gouvernement d’Ashraf Ghani, le représentant spécial du Président russe pour l’Afghanistan Zamir Kaboulov a fait part auprès de Sputnik de la situation sécuritaire dans la région.
Environ 110.000 Afghans, issus des forces spéciales de l’ancien gouvernement, "traînent […] en attendant l'autorisation d'entrer aux États-Unis", affirme le haut diplomate, qui se réfère à un fonctionnaire kirghiz.
"Une partie de ces [membres des] forces spéciales s’allient au groupe djihadiste Daech** et combattent en Irak, en Syrie […]. Une autre partie de ces ex-forces spéciales s’allient aux nazis ukrainiens en tant que mercenaires, puisqu’ils ont quand-même besoin d’argent", a-t-il détaillé.
Les Talibans* ne permettront pas le transfert de combattants vers l’Ukraine
Il a nié toute implication des Talibans*, qui contrôlent l’Afghanistan depuis la mi-août 2021, dans la situation:
"Mais cela n'a rien à voir avec les Talibans*".
De leur côté, les Talibans* ont garanti que, "dans les limites de leur capacité réelle", ils ne permettraient pas le transfert de combattants terroristes, dont ceux de Daech**, vers l'Ukraine, a poursuivi Zamir Kaboulov.
Fin mars, selon une source de Sputnik, les États-Unis s'apprêtaient à envoyer d'anciens militaires de l'armée nationale afghane en Ukraine.
*Organisation sous sanctions de l’Onu pour terrorisme
** Organisation terroriste interdite en Russie