L'exercice conjoint, dont le nom de code est "Falcon Strike 2022", marque la cinquième fois que les deux parties réalisent ces manœuvres d'entraînement.
La partie chinoise envoie des avions de combat, des chasseurs-bombardiers et des avions d'alerte avancée aéroportée (AEW) tandis que la partie thaïlandaise envoie des avions de combat et des avions AEW pour l'exercice.
Cet entraînement, qui se poursuivra jusqu'au 25 août, comprend des formations au soutien aérien, aux frappes sur des cibles au sol et au déploiement de petites et grandes troupes.
Objectif des manœuvre
L'exercice conjoint a pour objectif de renforcer la confiance mutuelle et l'amitié entre les forces aériennes des deux pays et d'approfondir la coopération pratique bilatérale afin de défendre conjointement la sécurité et la stabilité régionales, a indiqué le général de division aérienne chinois Chen Jun, commandant chinois de l'exercice conjoint.
Compte tenu de l'approfondissement et de l'élargissement des manœuvres d'entraînement, le niveau technique et tactique des deux parties sera amélioré et un nouveau chapitre d'amitié sera ouvert entre les forces aériennes chinoises et thaïlandaises, a précisé M. Chen.
Le général de division aérienne thaïlandais Wachirapon Muangnoi a, pour sa part, affirmé que cet entraînement conjoint entretiendrait et développerait l'amitié entre les forces aériennes chinoises et thaïlandaises, améliorerait les capacités de coopération et de collaboration des deux parties et renforcerait le niveau de défense et de sécurité régionales.
Ces exercices entre la Thaïlande et la Chine avaient été instaurés en 2015, mais suspendus depuis le début de la pandémie.