Adieu les sanctions: JPMorgan et la Bank of America reviennent dans le jeu russe

Certains établissements bancaires américains replacent leurs billes en Russie, après les clarifications de Washington. Les transactions sur la dette souveraine russe se portent bien.
Sputnik
Le vent des sanctions semble tourner quelque peu en Russie, notamment dans le domaine bancaire. Alors que Bruxelles a déjà rétropédalé sur le gel de fonds de plusieurs banques russes, en vue de faciliter les exportations céréalières, voici désormais que des banques américaines se remettent à négocier des obligations russes, rapporte Bloomberg.
De grands noms comme JP Morgan et la Bank of America ont proposé de faciliter les échanges sur les dettes d’entreprises et la dette souveraine russe, affirment ainsi des sources au média. Des transactions rendues possibles par une clarification du Trésor américain, qui a précisé que couper ses positions sur les créances russes ne violait pas les politiques de sanctions.
L'OFAC (Office of Foreign Assets Control) avait déjà accordé le mois dernier une licence autorisant les transactions nécessaires pour sortir d’une exposition à la dette russe.

Dette souveraine et retour en Bourse

Les cours de la dette russe ont d’ailleurs rebondi ces dernières semaines, alors que les investisseurs locaux cherchent des actifs où placer l’argent provenant des exportations énergétiques. Quelques 40 milliards de dollars d’obligations souveraines russes étaient en circulation avant le début conflit en Ukraine. La moitié détenue par des fonds étrangers.
Ce 8 août, la Bourse de Moscou a par ailleurs autorisé les non-résidents issus de pays "amis" à négocier de nouveau sur les marchés.
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