Des officiels américains, qui ont effectué ces derniers jours des déplacements en Afrique, ont insisté sur l’inadmissibilité d’acheter à la Russie des produits figurant sur la liste des sanctions américaines.
Une réaction a suivi de la part de la Chine.
"Réveillez-vous, l'ère coloniale est révolue", a rappelé via Twitter le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhao Lijian.
"Les États-Unis sont un empire de sanctions", a-t-il avancé dans un autre tweet.
Menaces de sanctions US pour l’achat de pétrole russe
L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Onu Linda Thomas-Greenfield, en visite en Ouganda début août, a menacé de sanctions les pays africains s’ils achetaient du pétrole russe, les ayant généreusement autorisés à s’approvisionner en céréales russes.
"Les pays peuvent acheter des produits agricoles russes, y compris des engrais et du blé", mais "si un pays décide de s’engager avec la Russie là où il a des sanctions, alors il enfreint ces sanctions", a-t-elle prévenu.
Et d’ajouter: "Nous avertissons les pays de ne pas enfreindre ces sanctions, car alors… ils risquent de s’exposer à des mesures à leur encontre."
Pretoria choisit lui-même ses partenaires
Quelques jours plus tard, des menaces similaires au sujet des relations avec la Russie ont été proférées à Pretoria par le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor lui a alors répondu que son pays avait sa propre position concernant différentes questions internationales, y compris les relations avec la Russie et qu’il n’accepterait pas la langue des menaces.