La réticence des pays africains à prendre part dans une "nouvelle guerre froide entre la Russie et les États-Unis" constitue un obstacle majeur pour Washington, qui vient d’adopter une nouvelle stratégie pour l'Afrique subsaharienne, écrit le magazine Foreign Policy.
Selon la publication, les gouvernements africains préfèrent la Chine aux États-Unis car Pékin n’a pas l’intention "d’intervenir dans la politique intérieure des pays africains sous prétexte d’assurer la prospérité du continent" et se montre en plus disposé à accorder des prêts à l’Afrique.
Terrain difficile pour les USA
Le magazine rappelle qu’au cours de sa tournée africaine, le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a annoncé que Washington souhaitait "renforcer son partenariat avec l'Afrique" sans chercher à "surpasser personne". Dans le même temps, pendant ce même discours prononcé en Afrique du Sud, il a sept fois évoqué la Russie et accusé la Chine de chercher à "compliquer les relations entre les États-Unis avec les peuples et gouvernements africains".
Plus tôt, le Wall Street Journal avait indiqué que les rapports entre Washington et les pays africains s’étaient détériorés sous la présidence de Donald Trump, et qu'il serait difficile pour la nouvelle administration américaine de "regagner l’influence" dans la région.