La Zambie intègre le réseau mondial de biosphère de l'Unesco

Le parc national de Kafue en Zambie a récemment intégré le réseau mondial de biosphère de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
Sputnik
La Zambie, pays d’Afrique australe, fait ainsi son premier pas au sein du réseau mondial de biosphère de l’Unesco. C’est aussi le cas du parc de Sena Oura au Tchad, ce qui porte cette année à 89 le nombre de réserves africaines présentes au sein du réseau mondial.
La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, s’est dite à cette occasion ravie de voir ces nouveaux États membres se joindre cette année à ce réseau puissant. "Grâce à ces nouvelles désignations, les réserves de biosphères de l’Unesco couvrent désormais une surface protégée de plus 1,3 million de km² à l’échelle mondiale", s’est-elle réjouie.

11 nouvelles réserves de biosphère approuvées

Lors de la 34e session du Conseil de l’Unesco, c’est un total de onze nouvelles réserves de biosphère situées dans neuf pays qui a été approuvé. Avec ces nouvelles désignations, le réseau mondial des réserves de biosphère compte 738 sites dans 134 pays.
Couvrant une surface d’environ 22 400 km², la réserve de biosphère des marais de Kafué traverse plusieurs districts d’importance archéologique et historique, ainsi qu’un site Ramsar et une zone importante pour les oiseaux. Située à l’Ouest de la Zambie, il s’agit du plus ancien et le plus grand des parcs nationaux de ce pays d’Afrique australe. Elle abrite plus de 400 espèces aviaires et plusieurs mammifères, dont le zèbre, le buffle, l’hippopotame et le lechwe endémique de Kafué.
La réserve de biosphère de Sena Oura, située au sud-ouest du Tchad près de la frontière avec le Cameroun, est la première réserve de biosphère du pays. Crée en tant que parc national le 10 juin 2008, la réserve couvre une surface de 735,2 km² constituant les derniers vestiges intacts de la savane du pays et abrite des éléphants, des élans de Derby et des girafes. Grâce à la profusion de terres fertiles et aux conditions agro-climatiques favorables, l’agriculture traditionnelle et l’élevage du bétail en particulier assurent la subsistance de près de 90 % de la population locale.
Après l’intégration du Lesotho et de la Libye en septembre 2021, l’arrivée cette année de la Zambie et du Tchad au sein du réseau de biosphère de l’Unesco porte ainsi à 89 le nombre de réserves africaines et à 35 le nombre de pays africains présents au sein du réseau mondial.
Les réserves de biosphère sont au cœur du travail de recherche et de sensibilisation de l’Unesco visant à encourager les pratiques innovantes en matière de développement durable et à favoriser la compréhension, la valorisation et la sauvegarde de l’environnement.
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