La visite de Mme Pelosi dans la Zone de sécurité conjointe (JSA) "démasque totalement la vision hostile de l'administration américaine actuelle envers la RPDC" (République populaire et démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord, ndlr), a déclaré Jo Yong Sam, un responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.
"Les États-Unis ne font que jeter de l'huile sur le feu", a-t-il ajouté dans une déclaration diffusée par l'agence officielle KCNA.
Ce responsable a également fustigé la visite de Mme Pelosi à Taïwan.
"Pelosi, la pire destructrice de la paix et de la stabilité internationales, (...) s'est attiré les foudres du peuple chinois pour sa récente virée à Taïwan", a déclaré M. Jo.
"Les États-Unis devront payer cher pour tous les problèmes qu'elle a engendrés partout où elle est allée", a-t-il poursuivi.
Mme Pelosi, qui a fait étape en Corée du Sud cette semaine pendant sa tournée en Asie, a été la plus haute responsable américaine à visiter la JSA depuis 2019, année où le Président de l'époque Donald Trump y avait rencontré le leader nord-coréen Kim Jong Un.
La JSA est le seul endroit, le long des 250 km de la ligne de démarcation ultra-fortifiée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, où se font face à quelques mètres de distance soldats nord-coréens et membres du contingent des Nations unies dirigé par les États-Unis.
Avant de se rendre dans la JSA, Mme Pelosi et son homologue sud-coréen Kim Jin-pyo avaient appelé, à Séoul, à "une dissuasion forte et étendue contre la Corée du Nord".