Un total de 10 pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Togo, le Gabon et le Mali, proposent que les hippopotames bénéficient de la protection la plus élevée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites).
Actuellement, ces mammifères sont déjà répertoriés comme une espèce de l'annexe II de la Convention, ce qui signifie qu’ils ne sont pas directement menacés d'extinction, mais pourraient le devenir si leur commerce n’est pas réglementé. Or, les dix pays africains veulent désormais inscrire les hippopotames à l'annexe I.
Une population en déclin
La population des hippopotames en Afrique subsaharienne est aujourd’hui évaluée entre 115.000 et 130.000 individus. Parmi les nombreuses menaces qui pèsent sur eux, le réchauffement climatique, la perte de leur habitat, le braconnage pour l'ivoire contenu dans leurs dents, mais aussi la chasse sportive pour les trophées, qui reste légale.
La décision d’inscrire les hippopotames à l'annexe I de la Cites pourrait être prise lors de la prochaine rencontre programmée pour novembre prochain.