Donbass. Opération russe

Écoles et hôpitaux utilisés comme bases militaires par Kiev: un rapport d'Amnesty International

Des violations des droits de l'homme par les troupes ukrainiennes ont été documentées par Amnesty International dans 19 localités situées dans les zones de combat. L'ONG constate que des soldats se retranchent dans des écoles ou des hôpitaux pour tirer, provoquant ainsi des frappes russes, et ce, sans évacuer les civils.
Sputnik
Amnesty International vient de confirmer le recours par les troupes de Kiev à la tactique du "bouclier humain", signalée d'ailleurs depuis des mois par la Russie. L'ONG promouvant la défense des droits de l'homme vient de déclarer que les militaires ukrainiens mettent en danger la population civile en utilisant des zones résidentielles peuplées à des fins guerrières.
Il s'agit notamment d'écoles et d'hôpitaux utilisés comme postes militaires, a constaté Amnesty International après avoir mené une enquête sur place, à savoir dans les régions de Kharkov, de Nikolaïev et dans le Donbass, entre avril et juillet. Les enquêteurs ont inspecté les sites, interrogé des survivants, des témoins et des proches de victimes de frappes, précise le communiqué.
Ils ont trouvé des preuves de ce que les forces ukrainiennes lançaient des frappes à partir de zones résidentielles dont la plupart se trouvent à des kilomètres des lignes de front, et se positionnent dans des bâtiments civils dans au moins 19 villes et villages. Ces tirs ont provoqué des frappes du côté russe. Dans aucun des cas documentés l'ONG n'a constaté de tentatives d'évacuer les civils ou de les protéger.

Des civils transformés en cibles

De telles tactiques violent le droit international humanitaire et mettent en danger les civils, car elles transforment des sites civils en cibles militaires, provoquant ainsi la mort d'habitants, souligne l'ONG.
"Nous avons documenté une tendance des forces ukrainiennes à mettre en danger les civils et à violer les lois de la guerre lorsqu'elles opèrent dans des zones peuplées", a entre autres déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale de l'organisation.
Commentant ce communiqué sur Telegram, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a rappelé que Moscou ne cessait de révéler cette tactique de "bouclier humain" largement utilisée par l'armée ukrainienne.
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