Une déclaration qui risque de renforcer l’inquiétude des Européens concernant le déficit du gaz russe. Le géant gazier Gazprom s’est notamment montré sceptique quant à la possibilité de la restitution d’une turbine du Nord Stream à la Russie.
"Les régimes de sanctions au Canada, dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison de la turbine 073 à la station de compression Portovaya", indique un communiqué de l’entreprise.
Les livraisons du gaz réduites
Gazprom a envoyé une turbine pour réparation en décembre au Canada et s'attendait à la recevoir en mai, mais les sanctions canadiennes imposées à la Russie pour son opération militaire en Ukraine ont retardé le retour de l’engin. Après une série de négociations, Berlin a réussi à restituer la turbine réparée, qui se trouve actuellement sur le territoire allemand.
Le 25 juillet, Gazprom a annoncé qu'il arrêtait une autre turbine Siemens en raison la nécessité de sa maintenance et a réduit le 27 juillet des livraisons à l’Europe à 33 millions de mètres cubes par jour.