Marine Le Pen demande l’abandon des sanctions antirusses qui "ne servent à rien"

En conférence de presse, Marine Le Pen s’est positionnée pour l’annulation des sanctions contre la Russie, qui n’ont pas atteint, selon elle, les objectifs initiaux.
Sputnik
L’Europe pourrait se retrouver face à un black-out. Marine Le Pen a exprimé son inquiétude face aux conséquences des sanctions antirusses mises en place par l’Union européenne lors d’une conférence de presse le 2 août. Lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il fallait les alléger ou les durcir, elle a répondu qu’elles "ne servaient strictement à rien".
"Ces sanctions ne servent strictement à rien, si ce n'est à faire souffrir les peuples européens et, accessoirement, le peuple français. Il faut être vraiment de mauvaise foi pour ne pas constater que, contrairement aux rodomontades de notre gouvernement, l'économie russe n'est pas à genoux et n'est pas en cessation de paiement. Nous sommes beaucoup plus victimes de ces sanctions que ne l'est la Russie, qui a trouvé d'autres clients et qui contourne les différents embargos", a déclaré Mme Le Pen.
Elle a dressé un parallèle avec les sanctions de 2014 qui avaient été prises suite au rattachement de la Crimée par la Russie, qui n’avaient pas elles non plus, selon Mme Le Pen, atteint leurs objectifs.
Elle a dressé un parallèle avec les sanctions de 2014 qui avaient été prises suite au rattachement de la Crimée par la Russie, qui n’avaient pas elles non plus, selon Mme Le Pen, atteint leurs objectifs.

Des positions sur les sanctions connues

Le 1er juin dernier, Marine Le Pen avait déclaré dans l’émission "Les quatre vérités" sur France 2 que la décision d’imposer des sanctions à la Russie était "cataclysmique, dramatique", et qu’elle était un "sacrifice du pouvoir d’achat des Français". Le 10 juillet, elle avait qualifié sur le plateau de BFM TV ces sanctions d’inefficaces. Selon elle, la France achète son pétrole à l’Inde, qui l’achète aux Russes. Elle a ajouté que ces mesures avaient enrichi la Russie et sanctionnent plus les Français que Moscou. Enfin, elle les avait pointées du doigt en déclarant qu’elles étaient à l’origine de l’augmentation de l’inflation.
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