Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis de poursuivre les livraisons d’armes à l’Ukraine, plus particulièrement des équipements nouveaux et produits encore en très petites quantités.
"Nous avons livré tout ce que nous avions: des systèmes antichars et antiaériens, des mines, des canons, des tonnes de munitions et de l’aide non létale. Depuis lors, nous sommes passés à des systèmes plus complexes et de grande valeur. Des obusiers automoteurs, des lance-roquettes multiples, des systèmes anti-aériens, des radars de contre-batterie", a-t-il déclaré au quotidien canadien Globe and Mail.
Des systèmes produits encore au compte-gouttes
Il a ajouté que l’Allemagne fournissait notamment des armes tout à fait nouvelles.
"Certains de ces systèmes sont si nouveaux que très peu ont été produits et certains n'ont même pas été introduits au sein de la Bundeswehr."
M.Scholz a précisé que l’utilisation de ces équipements demandait une formation spéciale et que des militaires ukrainiens suivaient actuellement cette formation dans plusieurs endroits en Allemagne.
La Russie avait précédemment envoyé une note à tous les pays, y compris les États-Unis, en raison de la fourniture d'armes à l'Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait indiqué que toute cargaison contenant des armes destinées à l'Ukraine deviendrait une cible légitime pour la Russie.
Des obusiers allemands s’avèrent être défaillants
Il y a cependant des choses qui ne vont pas avec les armes allemandes.
Der Spiegel a annoncé vendredi 29 juillet qu’elles présentaient des problèmes en Ukraine.
Selon le média, l’Ukraine a informé l’Allemagne que plusieurs obusiers Panzerhaubitze 2000 avaient affiché des messages d’erreurs et avaient probablement besoin de réparations.
Le ministère allemand de la Défense estime que le problème pourrait être lié à une forte intensité de tir. Les experts pensent que cela a eu un impact sur le mécanisme de charge des pièces d’artillerie. En Allemagne, un niveau élevé d’intensité de tir correspond à 100 tirs par jour.