Ces dernières semaines, la situation avec le gaz naturel dans l’UE est en train de passer de "mauvaise" à "horrible", estiment les analystes de la Bank of America dans une note de recherche.
Après la réduction des exportations de gaz russe, les pays européens risquent de se voir confrontés à un déficit du combustible bleu l’hiver prochain, indiquent les spécialistes, constatant la propulsion des prix du gaz en Europe "avec la montée du pessimisme à l’égard des livraisons russes".
Fin juillet, le groupe russe Gazprom a réduit ses livraisons en Europe à 20% des capacités du gazoduc Nord Stream. Par la suite, la compagnie a annoncé avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie.
Alors que l’Europe soupçonne Moscou d’utiliser le levier gazier en vue de pousser l’UE à assouplir ses sanctions, la Russie assure que les limitations actuelles sont dues à des problèmes techniques, pourtant liés aux sanctions occidentales.