L’ex-militaire français Adrien Bocquet, revenu d’Ukraine où il était présent en tant qu’humanitaire médical, livre à Sputnik les détails de son bras de fer avec le quotidien français Libération.
En mai et juin, le service CheckNews de Libération a sorti plusieurs articles sur Adrien Bocquet, en affirmant que son récit de voyage en Ukraine ainsi que certains détails qu’il donne sur son passé professionnel contiennent au moins des incohérences sinon des affabulations.
"Ce qui est drôle dans cette histoire, c’est qu’au début je suis un héros, et dès que je commence à dire la vérité et ce qui s’est passé sur place, je deviens le menteur et le pro-russe manipulé par le Kremlin", réagit-il.
L’ex-militaire parle d’"acharnement personnel" du quotidien contre lui, ajoutant avoir déposé plainte pour diffamation aggravée.
"Les répercussions ont été désastreuses"
Adrien Bocquet évoque les graves conséquences de cette pression médiatique sur sa vie privée:
"Heureusement je suis quelqu’un de solide […]. Mais j’ai perdu beaucoup d’amis, j’ai perdu beaucoup de personnes qui malheureusement croient, excusez-moi du terme, ces c*nnards de journalistes qui viennent inventer, diffamer, même harceler. Quand vous voyez la cadence et les mots employés, c’est un harcèlement médiatique que j’ai subi".
Dans son interview à Sputnik, l’ex-militaire a évoqué également des cas de censure dans certains médias français. De plus, il affirme que le régiment ukrainien Azov aurait retenu des Noirs pour "les faire combattre" en Ukraine.