Une nouvelle affaire de diamants secoue la République centrafricaine. Le ministre de la Jeunesse, Aristide Briand Reboas, est en effet dans le collimateur des autorités sud-coréennes, affirme l’AFP.
Le dirigeant aurait été interpellé par la police lors d’un déplacement au pays du Matin calme. Après interrogatoire, son passeport lui aurait été confisqué et il aurait été placé sous résidence surveillée dans un hôtel.
Selon Corbeau News Centrafrique, il est accusé d’avoir vendu de faux diamants à un ressortissant sud-coréen en 2018, pour 500.000 dollars. Des pierres précieuses prétendument issues de sa coopérative minière en Centre-Afrique.
Le gouvernement dément
Joint par Radio Ndeke Luka, plusieurs membres du gouvernement centrafricain ont cependant affirmé qu’aucune information officielle n’était parvenue de Corée du Sud, mentionnant une arrestation.
"A l’heure actuelle, je n’ai reçu aucune notification officielle des autorités sud coréennes m’informant de l’arrestation d’un quelconque ministre centrafricain. Il ne faudrait pas se fier aux réseaux sociaux pour recueillir les informations mais à des sources officielles", a ainsi déclaré la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo Temon.
Même son de cloche pour Jean Laurent Syssa-Magale, ministre de l’Enseignement supérieur, présent lui aussi en Corée du sud aux côtés d’Aristide Briand Reboas.D’après lui, les travaux du ministre de la Jeunesse se poursuivent sur place, au sein du séminaire de l’International Youth Fellowship.
Aristide Briand Reboas a lui-même démenti les accusations dont il fait l’objet. Il affirme à Radio Ndeke Luka continuer ses interventions à Séoul.