La moitié des restaurants de fish and chips britanniques pourraient fermer à cause des sanctions

Les politiques de sanctions mettent en péril l’emblématique fish and chips britannique. Ce plat rustique est en effet préparé à base poissons blancs, importés massivement de Russie.
Sputnik
Les sanctions contre la Russie sont en train de faire disparaître un pan du patrimoine britannique. Le célèbre fish and chips, plat iconique constitué de poisson et de frites, souffre en effet de l’explosion des coûts. La moitié des 10.500 restaurants spécialisés dans sa préparation pourraient fermer, rapporte le Sun.
Les poissons blancs qu’ils utilisent, comme le haddock, sont massivement importés de Russie, qui contrôle près de 45% de la pêche mondiale. Mais le gouvernement britannique vient justement d’imposer des droits de douane de 35% sur les produits de la mer en provenance de ce pays.
Jusqu’où peut-on aller pour punir la Russie?
Les propriétaires de restaurants se trouvent donc pris à la gorge. Plusieurs d’entre eux ont déjà vu le prix du poisson augmenter de 8 à 14 livres sterling le kilo. Les pénuries d’huile de tournesol ont également un impact sur la préparation des frites.
La situation divise jusque dans les hautes sphères, où certains commencent à se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle.
"Nous voulons tous punir Poutine, mais cela pousse les gens à la faillite dans un contexte de crise du coût de la vie", explique au Sun une source gouvernementale.
Le gouvernement a assuré travailler avec l’industrie pour tenter d’atténuer l’impact des sanctions. Certains restaurateurs tentent désormais de se tourner vers d’autres types de poissons, même si le goût s’en ressent.
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