"Le Kremlin soutient l'idée qu'il faut libérer l'Ukraine dans son ensemble des différentes manifestations d'humeurs néonazies, c'est nécessaire". Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov a ainsi commenté les propos de Denis Pouchiline, le chef de la République populaire de Donetsk, qui a appelé mercredi la Russie à "libérer à nouveau les villes russes, fondées par des gens russes: Kiev, Tchernigov, Poltava, Odessa, Dniepropetrovsk [aujourd’hui Dniepr, ndlr.], Kharkov, Zaporojié, Loutsk".
Le dirigeant de la jeune république a établi un parallèle entre l'opération spéciale réalisée actuellement par Moscou en Ukraine aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Il y a 78 ans, le 28 juillet 1944, la ville biélorusse de Brest était libérée des envahisseurs nazis par les troupes soviétiques.
"Protéger la population"
Selon M.Peskov, il faut prendre des mesures en vue de protéger les habitants des Républiques de Donetsk et de Lougansk, et ces mesures sont justement prises au cours de l'opération spéciale russe.
En lançant, le 24 février, son opération spéciale, Moscou a proclamé parmi les objectifs de celle-ci la "dénazification" et la "démilitarisation" de l'Ukraine. Son offensive serait censée protéger les populations russophones de l'est opprimées par Kiev.