Le lendemain du lancement à l’Istanbul du centre de coordination qui s'occupera des exportations de blé ukrainien, l’Onu a désigné les objectifs qu’elle espère d’atteindre dans ce domaine.
"Nous aimerions passer à un niveau d'exportation d'avant-guerre à partir de ces ports. Je pense, en gros, que c'était cinq millions de tonnes par mois. Nous aimerions avancer aussi vite que possible vers cet objectif", a déclaré jeudi Martin Griffiths, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence.
Vers de nouveaux accords?
L’homme a également dit espérer que les premiers navires partiront vendredi ou dans quelques jours. Il restait pourtant sceptique quant à la possibilité de nouveaux accords sur l’Ukraine.
"Beaucoup de gens demandent si d'autres accords suivront [accords à Istanbul le 22 juillet, ndlr]. Bien sûr, nous l'espérons, mais nous ne nous y attendons certainement pas", a-t-il ajouté.
Quant au premier pays qui recevra le blé ukrainien, M. Griffiths estime que ce sera la Somalie, qui est confrontée à la famine, ainsi que la Corne de l’Afrique dans son ensemble.