Outre l'hôte de la rencontre, le Congolais Félix Tshisekedi, les présidents Mahamat Idriss Déby du Tchad, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine et Carlos Vila Nova de Sao Tomé-et-Principe ont pris part à ce sommet.
Les autres États membres ont été représentés par un vice-président, un Premier ministre ou un ministre à cette 21ème session ordinaire de la CEEAC.
A l'agenda figure également le conflit entre la RDC et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) que Kinshasa accuse d'être soutenue par le Rwanda.
Les chefs d'État ont indiqué "adhérer à la feuille de route de Luanda (Angola) relative à la cessation des hostilités par le groupe rebelle M23 et son retrait immédiat des positions occupées" sur le territoire congolais, indique le communiqué final.
Les dirigeants de la région se sont aussi prononcés contre l'embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine.
"En solidarité à la République centrafricaine, la conférence s'engage à poursuivre son plaidoyer auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour la levée de l'embargo sur les armes injustement imposé à ce pays", souligne le communiqué, appelant "les ambassadeurs des pays membres à s'impliquer pour cette cause".
Organisation régionale créée en 1983, la CEEAC regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad.