Donbass. Opération russe

Moscou précise ce qui empêche de relancer les discussions avec Kiev

Deux jours après la signature d’accords à Istanbul sur les exportations de blé ukrainiens et d’engrais russes, la diplomatie russe se dit prête à des négociations plus larges avec l’Ukraine et précise ce qui empêche de les organiser.
Sputnik
La Russie n’a rien contre la reprise des négociations avec l’Ukraine sur plusieurs dossiers, c’est à Kiev de choisir, a déclaré ce dimanche 24 juillet le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite en Égypte, à l’issue d’entretiens avec son homologue Sameh Choukri.
"Nous n'avons aucun préjugé quant à la reprise des négociations sur un plus large éventail de questions. Mais cela ne dépend pas de nous parce que les autorités ukrainiennes, du Président à ses innombrables conseillers, n’arrêtent pas de dire qu’il n’y aura pas de négociations tant que l'Ukraine n’aura pas vaincu la Russie", a indiqué M.Lavrov devant les journalistes.
Accords d’Istanbul
Le conflit en Ukraine et les sanctions antirusses occidentales ont perturbé les principales chaînes d'approvisionnement. Le 22 juillet, la Russie, l’Ukraine, la Turquie et l’Onu ont signé une série de documents à Istanbul appelés à faciliter les livraisons de produits alimentaires et engrais aux marchés mondiaux. Les accords prévoient notamment les exportations de céréales et d'engrais par la mer Noire à partir de trois ports ukrainiens.
L’Ukraine a accepté de déminer en partie ses ports pour rendre possible la réalisation des accords.
La signature a marqué la fin des négociations sur le problème du blé, qui s’étaient déroulées à Istanbul à la mi-juillet.
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