Moscou espère parvenir à un accord sur l'exportation de céréales ukrainiennes dans un proche avenir.
"Les négociations se poursuivent en format vidéo. Elles se déroulent de manière assez dynamique, les parties y participent de manière constructive, nous espérons donc que nous pourrons parvenir à un accord dans un proche avenir", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Rudenko.
Le même souhait a été exprimé par le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu. Un accord sur les exportations de céréales ukrainiennes est "possible dans les prochains jours" si les Occidentaux répondent aux demandes de la Russie, a-t-il affirmé lors d'un entretien à la chaîne de télévision publique TRT.
"Même si les produits (agricoles) russes ne sont pas concernés par les sanctions, il y a des blocages concernant le transport maritime, les assurances et le système bancaire. Les États-Unis et l'Union européenne ont fait des promesses pour les lever", a souligné le ministre turc.
Selon le Président turc Recep Tayyip Erdogan, un "mémorandum" est prêt, qui prévoit notamment l'établissement d'un centre de coordination sous les auspices de l'Onu à Istanbul.
Moscou accuse l'Ukraine de bloquer les discussions
"Nous nous sommes entendus sur les principes de base permettant d'exporter les céréales ukrainiennes, mais quand notre délégation a demandé d'ajouter une deuxième partie (concernant la production russe, ndlr), les Ukrainiens ont refusé catégoriquement", a dénoncé mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Il a accusé "la délégation de l'Onu (d'avoir) gardé honteusement le silence", lui demandant "d'intervenir".